Sept mois en France
L’année 2022 a été mouvementée. Nous avons quitté Uppsala en juin sur un coup de tête de ma part, car j’avais un grand besoin de changer de travail, et une annonce pour un poste en France correspondant assez à mon profil était parue juste au moment où j’étais prêt à démissionner. Malheureusement, cette décision n’était pas assez réfléchie.
Changer de travail était indispensable, mais quitter Uppsala alors que nous nous y sentions chez nous après deux ans et demi n’était pas une bonne idée. À peine arrivé à Toulouse, j’ai eu l’impression d’être revenu à Paris et de littéralement étouffer dans une trop grande ville (j’ai adoré les cinq années que j’ai passées à Paris, mais je ne veux plus vivre dans une ville aussi grande). Un énorme choc culturel inverse a peut-être aussi contribué à mon malaise, puisque je n’avais pas vécu en France depuis avril 2016, et que je suis allé dans une région que je ne connaissais pas du tout, et culturellement très différente de celles où j’ai grandi. Enfin, la canicule n’a fait que rendre tout cela plus difficile.
Heureusement j’ai eu une chance incroyable de réussir à retrouver un travail à Uppsala, et nous y sommes revenus le 1er janvier. Rebecca poursuit la reprise d’études qu’elle avait démarrée ici (même sans retard, puisque nous ne sommes partis qu’un semestre, pendant lequel le cours suivant qu’elle devait prendre n’était pas enseigné). Tout cela nous a coûté beaucoup de stress, d’argent dépensé en déménagements et probablement d’opportunités manquées pendant ces sept mois. Mais nous avons tout de même tiré parti de cette situation pour faire un peu de tourisme et voir nos familles (les parents de Rebecca nous ont rendu visite pendant l’été). Voilà quelques photos.
En juin, j’ai surtout occupé mon temps à m’adapter à un nouvel endroit, à faire plein de démarches bureaucratiques, et à survivre à la canicule. Je n’ai pas fait beaucoup de tourisme avant que Rebecca me rejoigne fin juin.
Nous avons fait quelques promenades dans le centre de Toulouse, mais je n’ai pas pris beaucoup de photos. Voilà un des nombreux jolis monuments :
En juillet, nous sommes allés quelques jours dans le pays Basque avec les parents de Rebeca.
Saint-Jean-de-Luz :
Hendaye :
San Sebastian :
Après ça, Rebecca et ses parents sont allés dans les Pyrénées :
Tandis que de mon côté, j’ai retrouvé mon cousin Vincent dans les Landes, à Seignosse (nous ne nous étions pas vus depuis 2016, quand il nous avait rendu visite à Boulder alors qu’il était aux États-Unis pour une conférence) :
Nous avons fait du surf pendant quelques jours, et cela m’a rappelé à quel point ce sport est difficile physiquement. C’était aussi très angoissant de voir la fumée des feux de forêts depuis l’eau.
Après ça, nous sommes revenus à Toulouse et avons fait quelques petits voyages à la journée.
À Foix :
À Cahors :
Ensuite, début août nous avons reçu Willie, un ami du Colorado, qui était en Europe et a profité de l’occasion pour nous rendre visite. Nous sommes allés en Méditerrannée avec lui, à Sigean puis à Port-la-Nouvelle, où nous avons pu nous rafraichir un peu à la mer. Il y avait même assez de vent pour faire un peu de kitesurf, c’était un bon bol d’air alors que je n’en avais pas fait depuis des mois.
Sur le trajet de retour vers Toulouse, nous nous sommes arrêtés à Narbonne, puis à Carcassonne :
Après le départ de Willie, nous avons retrouvé mes grands-parents aux Moutiers-en-Retz, où il a enfin fait une température supportable.
Le jour après cet orage, tout était très calme :
Je suis ensuite allé quelques jours en Bretagne avec ma famille, nous avons fait le tour de l’île d’Hoëdic à pieds :
En septembre, nous sommes allés à Albi :
Nous sommes aussi allés à Montech rendre visite à mon cousin Emmanuel et sa famille. Nous avons vu la pente d’eau.
Nous sommes aussi retournés à Hendaye pour un week-end, pour voir nos amis Corinne et Jasper et faire du kayak dans les vagues.
En octobre, nous sommes allés à Paris pour un week-end. J’ai revu Maud et Teddy (des amis de l’université) et rencontré leurs deux enfants. Rebecca a donné un concert avec les Cuckoo Sisters, le groupe de musique américaine dans lequel elle jouait quand nous habitions à Paris (ça faisait 6 ans que le groupe n’avait pas été au complet, car plusieurs membres n’habitent plus à Paris).
Fin octobre, nous avons fait un peu de tourisme avec ma mère qui revenait d’un road trip au Portugal. Nous sommes allés à Saint-Cirq-Lapopie pour le weekend de la Toussaint. Il faisait incroyablement doux, c’était parfait pour de la rando :
En novembre, je savais déjà que nous repartirions bientôt à Uppsala, alors j’ai fait une grande virée en Bretagne pour voir des amis que je n’avais pas vus depuis notre départ de Paris en 2016. Je suis d’abord allé à Lorient voir Mikaël et Océane et leurs deux enfants. Une petite balade à la plage m’a donné envie d’aller sur l’eau, mais je n’avais pas mon équipement de kitesurf avec moi alors je me suis contenté de regarder.
Je suis ensuite allé à Brest voir Béatrice et son fils. Nous avons fait une belle promenade sur la côte, autour de la pointe Saint-Mathieu.
L’étape suivante était Morlaix, où plein de gens que nous connaissions de Paris ont déménagé plus ou moins récemment. J’ai revu nos amis Robin et Sylvain, Sarah et Pierre. J’ai vu la baie de Morlaix des deux côtés ; voilà la photo qui avait la meilleure lumière :
Je me suis aussi beaucoup promené dans la ville.
Enfin, je suis allé en Normandie voir mes grands-parents à nouveau. La côte était aussi magnifique là-bas :
En décembre, nous avons quitté Toulouse et passé quelques jours dans le Morbihan autour de Noël.
Puis nous avons passé le réveillon du nouvel an à Bruxelles. Notre amie Elsa qui habite là-bas mais n’y était pas pendant les fêtes avait offert de nous prêter son appartement pour quelques nuits. Nous avons passé un peu de temps avec la famille d’accueil de Rebecca à Liège et à Waterloo.
Finalement, après tout ça, être de retour à Uppsala nous a vraiment donné l’impression d’être revenus chez nous (même si nous sommes encore dans un appartement temporaire, et que nous n’aurons un vrai “chez nous” que mi-février).